vendredi 29 mai 2015

Adieu Veaux, vaches , volailles ! Lecture par M-P Meinzel et Ch.Henkart Bruxelles - Quefaire.be

Adieu Veaux, vaches , volailles ! Lecture par M-P Meinzel et Ch.Henkart Bruxelles - Quefaire.be :


Une plongée dans la littérature d’aujourd’hui et d’hier pour faire entendre des auteurs qui nous parlent des conditions de vie et de mort  des animaux que nous mangeons. Etre vivant, ce n’est ni savoir ni connaître, c’est de tendre à l’écoute du vivant, c’est regarder, contempler, chercher, c’est penser. L’homme n’est pas le seul animal à penser, mais il est le seul à penser qu’il n’est pas un animal.

Quelle heure est-il ? Jeudi ! une comédie d'Alice Michalowski Bruxelles - Quefaire.be

Quelle heure est-il ? Jeudi ! une comédie d'Alice Michalowski Bruxelles - Quefaire.be

lundi 25 mai 2015

Fête de fin de saison des ateliers 28 mai : Venez lire avec nous !

Pour fêter de notre  fin de saison, nous vous  invitons à  partager  un moment  de parole avec nous :  ce serait plaisant et stimulant  que les personnes  qui ont participé  aux ateliers ou assisté aux lectures  (et tout simplement tous les amateurs de lecture) profitent de la  " Scéne  ouverte" pour  lire un petit texte poétique ( ou non) de votre choix, ce jeudi 28 mai à partir de 21H à la Boutique Culturelle, 16 rue Van Lind à Anderlecht ( à côté de la Maison communale d'Anderlecht - métro Clémenceau)
Vous pouvez aussi nous rejoindre seulement pour écouter et boire un verre avec nous.
La soirée poétique commencera  à 19H30 par des lectures géopoétiques de Kenneth White par Julie,Jonathan et Catherine et  se poursuivra avec la Scéne Ouverte   qui commencera à partir de 21h.

Pour PAS MOI asbl :
christine HENKART
Marie-Pierre MEINZEL

Entrée libre mais réservation vivement souhaitée : 02 534 50 87  -    asblpasmoi@gmail.com   
(Ne pas oublier de confirmer votre présence!)
 ATTENTION ! Pour ceux et celles qui ne peuvent nous rejoindre qu'à partir de 21H les portes ne seront ouvertes  que pendant la pause entre 20H30 et 21h.



Liberté sur Parole  Territoires Blancs et Arpenteurs de frontiéres  

Lectures géopoétiques : Kenneth White par JulieJonathan et Catherine à 19h30

 Et puis venez lire avec nous :
Scène ouverte à toutes vos lecture à 21h

  Jeudi 28 mai -Boutique Culturelle, rue Van Lint 16, 1070 Bruxelles

mercredi 20 mai 2015

LECTURE à voix haute par l 'Atelier Voix Vives ce vendredi 22 mai 18h à Louvain-La-Neuve

Une langue venue d'ailleurs de Akira Mizubayashi :
Je suis étranger ici et là et je le demeure. je revendique sans honte ni tristesse mon étrangéité: ce double statut d'étranger que je porte en moi. ... Avec la meilleure chance du monde, je ferais partie des faux bilingues. Chez eux, c'est la langue adoptive qui meurt en premier. La langue d'origine, maternelle, demeure, inarrachable. Mon français va donc mourir avant même que ne meure mon corps? Triste vérité. Mais je me considérerai comme mort quand je serai mort en français.

Mais parler, cette étrange manie de l'homme, que ce soit dans votre propre langue ou dans celle qui vient d'ailleurs, n'est-ce pas au fond un acte qui défie la pudeur? Parler, c'est exposer sa voix nue, dévoiler par sa voix sa manière absolument singulière d'exister, donc s'exposer à nu, une dénudation d'une certaine façon? ... Parler, c'est quelque part résister à la pudeur.

Mon cher cousin, Ma chérie, Ma poule, ma grande, Mon cher amour, Ma Bibiche, Mon vieux, Monsieur, Madame.
Avec ma propre fille, avec qui il m'arrive maintenant de converser en français, je n'ai jamais pu utiliser ces formules additives. ... Je dirai qu'en dessous de la surface de la langue, quelque chose qui relève de la pudeur ou même de la peur me retient.


Attendre, c'est croire au retour de l'autre

Elle attend. Mélodie est un être qui attend, qui ne fait qu'attendre. Sa vie aura consisté à attendre. Mais attendre quoi ? Attendre le retour de celui à qui elle se sent attachée. p. 149

Elle était devenue plus qu'une compagne, plus qu'une amie, un être pour lequel on se fait du souci jusqu'à en être malade, une créature pour laquelle l'emploi d'un mot comme animal ou bête n'était pas convenable, ni tolérable.

Le chien est, dit-on, le seul être sur terre qui vous aime plus qu'il ne s'aime lui-même.

Qu'est-ce que «comprendre», sinon la capacité de se mettre à l'écoute, à l'unisson de ce qui s'éprouve, se pense chez autrui ?

Nous mesurons la distance infinie qui sépare notre sensibilité d'aujourd'hui de celle de Rousseau, lorsque nous lisons les lignes suivantes extraites du livre II d'Émile : « Homme pitoyable ! tu commences par tuer l'animal, et puis tu le manges, comme pour le faire mourir deux fois. Ce n'est pas assez : la chair morte te répugne encore, tes entrailles ne peuvent la supporter ; il la faut transformer par le feu, la bouillir, la rôtir, l'assaisonner de drogues qui la déguisent : il te faut des charcutiers, des cuisiniers, des rôtisseurs, des gens pour t'ôter l'horreur du meurtre et t'habiller des corps morts, afin que le sens du goût, trompé par ces déguisements, ne rejette point ce qui lui est étrange, et savoure avec plaisir des cadavres dont l'œil même eût eu peine à souffrir l'aspect.»

mardi 12 mai 2015

LECTURE VIVANTE par L'atelier Voix Vives du jeudi 21 mai à 19h


LECTURE VIVANTE  par L'Atelier Voix Vives :
"Errance, étrangéité et passion."
Une plongée dans l’oeuvre d’un auteur  japonais qui écrit en français : Le français, dit Akira Mizubayashi est ma langue paternelle. » Voici donc un Japonais qui habite notre langue. Plus, qui la vit. Il nous parle d’errance, d’étrangéité et de passion:
 «C’est cet effort d’absence volontaire, de déracinement voulu, de distanciation active par rapport à son milieu qui paraît toujours naturel, c’est donc cette manière de s’éloigner de soi-même — ne serait-ce que momentanément et provisoirement —, de se séparer du natal, du national et de ce qui, plus généralement, le fixe dans une étroitesse identitaire, c’est cela et surtout cela que j’appellerai errance.»     Une langue venue d'ailleurs de Akira Mizubayashi




Elle attend. Mélodie est un être qui attend, qui ne fait qu'attendre. Sa vie aura consisté à attendre. Mais attendre quoi ? Attendre le retour de celui à qui elle se sent attachée.
Attendre, c'est croire au retour de l'autre"
Elle était devenue plus qu'une compagne, plus qu'une amie, un être pour lequel on se fait du souci jusqu'à en être malade, une créature pour laquelle l'emploi d'un mot comme animal ou bête n'était pas convenable, ni tolérable.
Mélodie: Chronique d'une passion de Akira Mizubayashi 

NOS PROCHAINES LECTURES VIVANTES mai et juin 2015