samedi 30 mars 2024

Exposition : "A tout ce qui tombe et tous ceux qui tombent......"chez Tram(e

 

                                          “A tout ce qui tombe et tous ceux qui tombent “ 

                        du 12 avril au 12 mai chez TRAM(e) 71, Av.Van Volxem - Forest 1190

Le parcours de Christine HENKART est insolite en ce sens qu’il oscille entre deux pôles : les arts plastiques et les arts de la parole..La tentative est de trouver des points de porosité dans une frontière invisible qui sépare ces deux disciplines.
La quête est de rendre sensible la trace d’une parole qui surgit ou s’enfouit à travers le temps, l’espace et le silence
 Donc l’exploration s’apparente à celle d’une archéologue de l’invisible et  de l’indicible 
.Le procédé privilégie l’accident  et ses corollaires : chute, dérapage, torsion, fissure, cri, interstice, plaies, perte, trouble, vertige, disparition, palimpseste;
                                                        Vernissage : Vendredi 12 avril 19h à TRAM (e)
                                        

NOTES SUR LE PROCESSUS :

 Essentiellement réalisé aux pastels gras, fusain, brou de noix, huile et acrylique sur des supports composites (carton toile, papier journal ), le travail  tente de faire apparaître un réel invisible en utilisant utilise des techniques  iconoclastes d’alliage réputé incompatible, entre le sec et le gras, l’huile et l’eau, l’opaque et le transparent.

A  partir d’une découpe sauvage et d’un assemblage hirsute d’images et de signes, ranimer des détails perdus, fluidifier des limites, capter l’énergie ,prolonger le mouvement, faire surgir le hors-champ, le flou, le non-dit, l’improbable…. 

Eclairer le tout d’une atmosphère qui désoriente le regard pour bousculer le mental et faire capoter quelques certitudes.

Après avoir découpé une image dans le vif du réel , la laisser dégorger….La frictionner avec d’autres pour la laver de son sens… 

 La faire se mouvoir dans l’espace et le temps pour rendre sensible la trace qu’elle produit dans l’imaginaire. 

 Ce procédé vise à rendre au réel sa force créatrice.

 Ici et là des caractères, des signes, des contours, des silhouettes apparaissent comme la trace d’une parole en suspension, comme si le geste plastique et la parole écrite tendaient à se rejoindre.

 

 

 

REGARD EXTERIEUR :

Le travail de Christine HENKART réalisé essentiellement au pastel, fusain, encre et brou de noix, éveille( et réveille) notre vision car il parle de l’histoire.

Certaines œuvres semblent venir en droite des cités antiques et d’autres préfigurent un avenir peuplé de signes allégoriques proches d’une abstraction cadrée  qui se révoltent par quelques lignes dures, incisives, et libératrices.

L’artiste voyage dans le temps et l’espace, dans la plasticité et l’écriture, dans la pulsion violente et la déchirure.

Elle nous entraîne dans un univers où s’entrechoquent les couleurs et les » non couleurs », les cadres et les « non cadres ».

Elle est d’hier, elle est déjà de demain c’est dire si elle est d’aujourd’hui.

 Raymond DELVAX.

 

Ce week-end c'est la fête du livre à redu...

 Souvenir de lopin chien bouquiniste...

de chez les bouquins de TILFF :  https://www.facebook.com/groups/818109241868425

 



Fernando Pessoa :

 

 

 Il y a du sublime à gaspiller une vie qui pourrait être utile, à ne jamais réaliser une oeuvre qui serait forcément belle, à abandonner à mi-chemin la route assurée du succès! ... Pourquoi l'art est-il beau , parce qu'il est inutile. Pourquoi la vie est-elle si laide ? Parce qu'elle est un tissu de buts, de desseins et d'intentions? Tous ses chemins sont tracés pour aller d'un point à un autre. Je donnerais beaucoup pour un chemin conduisant d'un lieu d'où personne ne vient, vers un lieu où personne ne va… La beauté des ruines ? Celle de ne plus servir à rien.

 Fernando Pessoa

source : Merci à https://www.facebook.com/promeneur66

 

Christian BOBIN :

 


La rencontre est le but et le sens d'une vie humaine.
Elle permet qu'on ne la traverse pas en somnambule.
Quand mes yeux se fermeront, ils le feront sur une immense bibliothèque constituée par des visages qui m'auront ému, troublé, éclairé.
Un visage est éclairant quand un être est bienveillant et qu'il est tourné vers autre chose que lui-même.
Le soin qu'il prend de l'autre, l'illumine, le rend vivant.
Il capte une lumière et la renvoie.
C'est quelque chose de rare.
La richesse de cette vie est faite surtout de visages et de quelques paroles. 
 
Christian Bobin

mardi 26 mars 2024

"L'imperceptible"

 un poème de Jacques Ancet "capturé"  chez https://www.facebook.com/electre.aphone.94 que je remercie vivement au passage pour tout ce qu'elle nous fait découvrir en mots et en images !

 

                                                📷 Nina Djærrf
 

Ça ne bouge même pas.
C’est comme sur le ciel la trace
d’un vol mais sans les oiseaux
ou comme le bruit de l’eau
mais sans eau. Ça n’est pas là.
C’est, en toi, ce qui n’est ni
ton corps ni, dans ton regard,
l’éclat qui porte ton nom.

c’est sans mot, mais ça insiste
comme sous la peau, le sang.

Ou cette fièvre, tu sais,
quand tout te paraît paisible.
Tu regardes tout autour
la rue, le jardin, la chambre.
Où que tu sois quelque chose
brûle. C'est là. Tu penses :
ce n'est rien de ce qu'on voit,
de ce qu'on entend, pourtant

c'est là. C'est comme l'amour,
ça t'éclaire, ça t'aveugle. "

✏️L'imperceptible. Jacques Ancet

vendredi 22 mars 2024

Calendrier de nos prochaines rencontres en avril :



 

           EXPO = “A tout ce qui tombe et tous ceux qui tombent “ 

                        du 12 avril au 12 mai chez TRAM(e) 71 Av.Van Volxem - Forest 1190

Le parcours de Christine HENKART est insolite en ce sens qu’il oscille entre deux pôles : les arts plastiques et les arts de la parole..La tentative est de trouver des points de porosité dans une frontière invisible qui sépare ces deux disciplines.

La quête est de rendre sensible la trace d’une parole qui surgit ou s’enfouit à travers le temps, l’espace et le silenc

 Donc l’exploration s’apparente à celle d’une archéologue de l’invisible,et  de l’indicible

.Le procédé privilégie l’accident  et ses corollaires : chute, dérapage, torsion, fissure, cri, interstice, plaies, perte, trouble, vertige, disparition, palimpseste;

                                                 Vernissage : Vendredi 12 avril 19h à TRAM (e)

 

 

 

 LECTURE VIVANTE “ A la Folie “  

 par les participant.e. s de l’ Atelier  VOIX VIVES

Un  florilége de textes issus d’une exploration littéraire qui interroge  la folie sous toutes ses formes , ses différents visages : ses ombres et ses lumières, sa douceur et sa violence, ses dérives et sa lucidité, ses excès et  ses atouts, ses émois et ses silences. 

                                  Jeudi 18 avril  19h à La Maison du livre -S’Gilles

         Reservation : https://www.lamaisondulivre.be/programe/a-la-folie-lecture-vivante/ 

 


                                                                 CLUB de LECTURE :  

             Un moment pour échanger  partager ou écouter ses coups de coeur littéraires  

   " Ecouter lire pour (se) découvrir, s'orienter ou se perdre"                                                                         

                           Dimanche 21 avril 16h30 -18H  Chez TRAM(e) 71 av.Van Volxem  1190 

  


 

                        LECTURE VIVANTE : “ Commencement , chute et fin

                                                      par les participant.e.s de l’Atelier “A VOIX LIVRE”

Un choix de textes qui aiguisent l’appétit de lire, en  informant autrement qu’un résumé, une illustration ou une quatrième de couverture . Le commencement  d’un livre ( les premières pages, phrases ou paragraphes), est un enjeu majeur  puisqu' en ouvrant une porte d'entrée qui donne le ton, il amorce en douceur, il offre juste assez… mais pas trop .. pour susciter ou non l’envie de poursuivre la lecture . C’est souvent un moment  décisif pour beaucoup de lectrices et lecteurs avides .

 La fonction essentielle de la chute  d’une oeuvre écrite  c'est de donner un sentiment d’achèvement, de  fermer la boucle ouverte par le commencement ,  c’est le mot de la fin.

                                                          Lundi 22 avril 19h à la Maison du Livre – Saint Gilles

 https://www.lamaisondulivre.be/programe/commencement-chute-et-fin-lecture-vivante/

 

 

Pour les 2 “Lecture Vivante : Vous serez accueilli.e.s au bar  de la Maison du Livre à partir de 19h mais à 19h30 précises l’accès ne sera plus possible jusqu’à la fin de la lecture à 20H30

Entrée libre mais réservation(s) vivement souhaitée(s)

 



 

 

 







lundi 18 mars 2024

A la Librairie PAR CHEMINS à Forest ce mardi 26 mars :

 

Dialogue autour de l’affaire Mawda : faire le deuil, créer l’élan solidaire ?

« Persée se couvrait d’un nuage pour poursuivre les monstres ; nous, pour pouvoir nier l’existence des monstruosités, nous nous plongeons dans le nuage tout entiers, jusqu’aux yeux et aux oreilles. » 

Karl Marx, Le Capital

 

Mardi 26 mars à 19h, la librairie Par chemins aura
le plaisir d’accueillir Sophie Klimis, auteure du livre « Mawda v. Medusa. Donner un visage à la criminalisation des migrants en Europe » et Manu Scordia, auteur de la bande dessinée « Mawda, autopsie d’un crime d’État ».

À travers un récit attentif et minutieux du meurtre de la petite Mawda Shawri, tuée par un tir policier dans le cadre d’une opération « Medusa » le 17 mai 2018, du procès qui a suivi, et des nombreuses actions et manifestations de soutien, les deux auteur.e.s nous proposent leurs regards croisés sur le déroulement, les causes et les suites de ce crime d’État.

Dans son essai, Sophie Klimis nous propose de réfléchir cette affaire en déconstruisant les discours - médiatiques, politiques, policiers, judiciaires, littéraires – qui l’ont entourée, et en mettant au jour la violence du système qui a rendu possible le meurtre de Mawda et suscité la sidération pour empêcher de le penser. Elle nous propose aussi de parier sur la puissance de « l’Élan-Mawda » : la multiplicité des initiatives citoyennes, aussi bien collectives qu’individuelles, qui ont travaillé à ce que « le sens de ce qui est advenu demeure vivant » (Arendt) et nous donne l’espoir d’une transformation tant des mentalités que des institutions.

Sur la base de plusieurs sources et témoignages, la bande dessinée de Manu Scordia retrace les événements qui ont mené à la mort de la petite fille, la manière dont les policiers ont tenté de maquiller le crime, et dont le parquet de Mons a couvert leurs mensonges et blanchi les coupables. Elle revient aussi sur le cadre des « opérations Médusa » qui visent à traquer les migrants et migrantes, et dans le cadre desquelles les policiers ont carte blanche pour arrêter un maximum de personnes. Impunité policière et chasse aux migrant.e.s, deux facettes du racisme d’État qui, cinq ans plus tard, n’a fait que gagner du terrain et est toujours plus meurtrier.

Pour prolonger la discussion et l’élan solidaire et citoyen, nous aurons le plaisir d’accueillir un.e représentant.e de la Voix des Sans Papiers (VSP) qui nous présentera la campagne Y en a marre (YEAM) . Elle vise à mettre en lien chaque membre de la Voix des Sans Papiers de Bruxelles, avec une personne soutien qui l’accompagne dans ses démarches juridiques et administratives, ainsi que dans sa trajectoire personnelle, vers de meilleures conditions de vie.

La rencontre sera animée par Sami El Hage, ancien libraire à Tropismes.

Sophie Klimis est philosophe et enseigne à l’université UCLouvain, Saint-Louis-Bruxelles. Ses recherches se situent au croisement de la philosophie politique, de la philosophie ancienne et de l’esthétique.

Manu Scordia est auteur de bande dessinée et militant antiraciste. Il se sert du dessin comme d’un outil politique pour aborder les sujets liés au racisme d’État.


Librairie Par Chemins
Rue Berthelot 116
1190 Forest
https://www.librairie-par-chemins.be/

Lundi, Mercredi & Samedi : 11h - 19h
Mardi, Jeudi & Vendredi : 15h - 19h
Dimanche : 14h - 17h

CLUB de LECTURE de Forest ce dimanche 18 mars :

Encore un dimanche fertile en  échanges et découvertes littéraires….. en présence d’ Anne SYLVAIN  autrice de" Elles iront voir la mer » !


 









samedi 16 mars 2024

Un ouvrage inédit de Gabriel GarciaMarquez :


"Bien des années plus tard..."
Un livre inédit, du célèbre auteur de Cent ans de solitude et prix Nobel de littérature en 1982
Un ouvrage inédit de Gabriel GarciaMarquez sort aujourd’hui en français. C’est un roman dispersé mais complet du célèbre auteur colombien disparu il y a dix ans.
Son titre : « Nous nous verrons en août » aux Editions Grasset.

mercredi 13 mars 2024

Ievgeni ZAMIATINE décédé le 10 mars 1937 :

 

10 mars 1937 : décès d'Ievgueni Zamiatine, écrivain russe (° 1er février 1884).
Son roman le plus connu, Nous autres (ou Nous), exprime sa déception à l'égard de la révolution d'Octobre. Ce roman de science-fiction est une « dystopie », ou contre-utopie figurant une société totalitaire organisée pour assurer le bonheur de tous, malgré les individus eux-mêmes si nécessaire. Il est souvent présenté comme la source d'inspiration du Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, de 1984 (1949) de George Orwell et d’Un bonheur insoutenable (1970) d'Ira Levin.

dimanche 10 mars 2024

Notre prochain Club de Lecture : dimanche 17 mars

Notre  Club est un moment de partage avec toutes et tous, à tout âge, de 16h30 -18H pour échanger, partager ou découvrir ses coups de cœur littéraires. Chacun.e. choisit de présenter un livre ou simplement d’écouter dans une ambiance détendue :

                       "Ecouter lire pour (se)découvrir, se laisser guider, s'orienter ou se perdre »

                                   dans un lieu stimulant et accueillant  : 

           chez TRAM(e) Av. Van Volxem 71, 1190 Forest - tram 82-  arrêt Chataigne

 

 

Entrée libre mais merci de confirmer de votre présence  asblpasmoi@gmail.com