vendredi 27 avril 2018

Des nouvelles de l'atelier VOIX VIVES : prochaine Lecture à voix haute

 Les lectrices et lecteurs préparent leur prochaine lecture publique du 24 mai  à LA FONDERIE



LECTURE VIVANTE : Guerre et Femme
Un périple littéraire, qui voyage parmi les plus de 3000 guerres qu’a connu la terre, pour faire  entendre la parole des femmes (de Jeanne d’Arc à Asli Erdogan) ; en passant par la guerre de Sécession , le front russe, le ghetto  de Varsovie, les rues de Bruxelles , les caves de Berlin, les ruines d’Hiroshima, les collines du Sinaï,les venelles d’Istanbul et bien d’autres lieux encore.

« La guerre des femmes possède son propre langage...
Les hommes se retranchent derrière les faits, la guerre les captive, comme l'action et l’opposition des idées.
Les récits des femmes sont d’une autre nature et traitent d’un autre sujet.
La guerre « féminine» possède ses propres couleurs, ses propres odeurs, son propre éclairage et son propre espace de sentiments . Ses propres mots. On n,y trouve ni héros ni exploits incroyables, mais simplement des individus absorbés par une inhumaine besogne humaine».


Svetlana ALEXIEVITCH - La guerre n’a pas un visage de femme.

mercredi 11 avril 2018

LECTURE VIVANTE ( à voix haute) : " 20 ans de mots et de maux d'amour "

Pour célébrer à haute voix les 20 printemps de la Maison du Livre :




Pas Moi asbl vous offre une LECTURE VIVANTE de mots glacés ou brûlants d’amour,  d’humour et d'humeur (parfois) vagabonde  :  vingt textes choisis dans la littérature d’hier et d’aujourd’hui chez des auteurs ou des anonymes et lus par les participants de l’ Atelier de lecture à voix haute « Voix au Chapitre ».





Vous serez accueillis au bar de la Maison du livre à partir de 19h mais les portes seront fermées à 19h30.

jeudi 5 avril 2018

des nouvelles de l'Atelier de lecture créative "CHUT! On lit ...." avec les enfants d'Anderlecht


Eloge de la femme de 60 ans


 Mise en scène et interprétation de l’auteur  Roger LOMBARDOT , Aulnoye-Aymeries 2014

"Il y a quelques années, alors que je présentais 68 mon amour dans l’atelier d’un ami sculpteur, au milieu de ses œuvres, un spectateur s’approche et me dit :
– Elle est bien jolie votre histoire et la fille sur la photo est tout à fait délicieuse mais, aujourd’hui, après toutes ces années, elle ne risquerait plus de poser nue pour une affiche.
– Ah oui ! Et pourquoi ?
– Eh bien… parce qu’elle ferait fuir les spectateurs.
Et il était parti d’un grand rire, satisfait de sa méprisable saillie. J’étais en train de couper une rondelle de saucisson et j’avais eu envie de lui planter le couteau dans le ventre. Et puis, après réflexion, j’avais pensé qu’il serait plus judicieux de répondre par le théâtre : un texte et des images en hommage à la femme de 60 ans, celle que j’aime et, par filiation, toutes les autres… quel que soit leur âge.
Le goujat ne méritait pas que je salisse un couteau et que je prive mes invités de saucisson."