jeudi 7 septembre 2023

Le BOOK CLUB à ecouter sur france culture :

 

Le Book Club reçoit l’autrice israëlienne Zeruya Shalev à l'occasion de la parution de son dernier roman "Stupeur" aux éditions Gallimard. 

 

Avec

Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l’a élevée avec sévérité. Il l’appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s’adresse à elle par une vibrante déclaration d’amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n’a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l’État d’Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd’hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin.

Dans Stupeur, en sondant magistralement l’âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l’histoire collective d’une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies.

La note vocale de Mathilde@mathildecotton à Zeruya Shalev

"J’avais déjà lu avec grand plaisir les précédents romans de Zeruya Shalev. Ce ce qui m’a frappé dans ce roman, en plus du cadre spatiotemporel, et de la dimension politique avec cette attention qui est portée à la résistance contre l’occupation britannique avant la création de l’état d’Israël, c’est, qu’elle arrive, à chaque fois, à rendre compte de la complexité d’une psychologie souvent féminine, ainsi que de la complexité des rapports entre les personnages.

Comment Zeruya Shalev travaille-t-elle et comment arrive –t-elle à rendre compte de cette complexité ? A-t-elle des modèles d’écrivains, fait-elle des enquêtes ?"

Chroniques

    • Aujourd’hui, le correspondant permanent de Radio France Thibault Lefèvre nous décrit l'agonie de nombreuses librairies françaises, quand elles ne sont pas obligées de mettre la clef sous la porte. Le dernier établissement à avoir fermé ses portes se trouve à Jérusalem.

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