lundi 23 octobre 2017

RENCONTRE avec Françoise Thiry ce mardi 31 octobre....


Mardi 31 octobre 19h
A l’ Espace Art Gallery

35 rue Lesbroussart

1050 Bruxelles



RENCONTRE avec 3 auteurs dont Francoise THIRY


« Sous le rideau, la petite valise brune »,
premier roman (autofiction) de Françoise Thiry,

dans la rentrée littéraire des éditions M.E.O. (livre

imprimé et livre numérique sous formats PFD et

ePub).

204 pages – Prix TTC : 17,00 €

ISBN : 978-2-8070-0131-2

L'ouvrage est disponible en librairie dès le 1er

septembre.

Il peut aussi être commandé chez

l’éditeur

(paiement par virement ou PayPal). M.E.




Françoise Thiry revient sur un des scandales liés à la colonisation.

Que sont devenus les enfants métis nés en Afrique ?

Plusieurs d’entre eux ont atterri en Europe pour être éduqués à la

manière des blancs. Un peu partout, ils ont été arrachés à leur

mère et placés par l’Eglise au sein de familles aimantes, sans se

soucier des troubles psychologiques qui risquent de les marquer

à jamais. En 1966, une fillette débarque à l’aéroport de Bruxelles

par un vol Sabena en provenance de Bujumbura, sans savoir que

son existence ne sera plus la même. Tout au long de ce roman, la

narratrice évoque ses parents adoptifs, ses errances dans une ville

qu’elle ne connaît pas et qui ressemble à une jungle peuplée de

gratte-ciels. Peu à peu, elle soulève le rideau et est amenée à se

positionner dans un monde qui n’est a priori pas le sien. Après le

temps de la crainte se dresse celui des interrogations. Que

fait-elle ici ? Reverra-t-elle sa vraie famille ? Ne risque-t-elle pas

d’oublier d’où elle vient ? Progressivement, elle se rend à l’évidence

que ses souvenirs s’estompent et que sa mémoire est

amputée d’une grosse part de son contenu. Contre toutes et tous,

elle décide de se battre contre l’oubli de ses racines, des siens, de

sa vie d’autrefois pour, qui sait et plus tard, retourner sur la terre

qui l’a vue naître et recoller les morceaux brisés de son passé.

Ecrit tantôt à la première et à la deuxième personne du singulier,

ce récit (autobiographique ou tamisé par le filtre de la fiction ?)

ne peut laisser indifférent. L’occasion de s’interroger sur des

pratiques ayant cours chez nous il n’y a pas si longtemps et qui,

sous le couvert d’actions charitables, ont encouragé la société à

commettre l’inacceptable.

Daniel Bastié, Bruxelles Culture



Réservation souhaitée

Tel : 0497 577 120

Eag.gallery@gmail.com

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