Maison du Livre - 24,28 rue de Rome -
Entrée libre
Mais réservation vivement souhaitée :
https://www.lamaisondulivre.be/programe/mots-et-maux-damour-3/
Maison du Livre - 24,28 rue de Rome -
Entrée libre
Mais réservation vivement souhaitée :
https://www.lamaisondulivre.be/programe/mots-et-maux-damour-3/
Les histoires que vous leur lisez ou qu’ils dévorent eux-mêmes cultivent leur imaginaire, développent leur empathie, enrichissent leur pensée, leur manière de voir le monde, stimulent leur curiosité et contribuent à les rendre plus intelligent comme l’a récemment montré le nouveau livre du neuroscientifique Michel Desmurget…
Nos invités vous proposeront une sélection de livre.
Et vous, racontez-nous quels sont les livres qui vous ont aidé à grandir, qui vous ont accompagné comme des amis quand vous étiez enfants ou adolescents, racontez-nous aussi quels sont les livres "jeunesse" de chevet de vos enfants ou petits-enfants ?
Si vous êtes bibliothécaire jeunesse dîtes-nous quels sont les livres qui leur plaisent en ce moment… Les enfants et les ados peuvent auss nous raconter leurs lectures préférées…
Je vous attends au standard et sur l’appli WhatsApp au 01 45 24 7000, sur l’appli France Inter et sur la page Facebook de l’émission…
Avec
Mathilde Lévêque est professeure en littérature et chercheuse au laboratoire Pléiade à l'université Sorbonne Paris Nord.
Livres : Histoire de la littérature allemande pour la jeunesse - Editions Thierry Marchaise 2017
Écrire pour la jeunesse - Presses universitaires de Rennes 2011
-"Clara Schumann", de Marie Leclercq et Fanny Ducassé, chez Didier Jeunesse (livre CD).
- Réédition du livre jeunesse de Jean Cocteau, "Drôle de ménage", chez Grasset jeunesse
- Lucie Félix, "Le nid", ed. Les grandes personnes
par L'Atelier "VOIX VIVES" : Un choix de textes toniques, incisifs, interpellants, cocasses, farfelus, tragiques.
Entrée iibre mais Réservation vivement souhaitée :https://www.lamaisondulivre.be/programe/faits-divers-et-petites-annonces/
Attention ! changement ponctuel de résidence pour cette fin d'année 2023 :
Notre prochain CLUB du 17 décembre migre dans un lieu accueillant et solidaire : la librairie Par Chemins , une petite librairie associative
située rue Berthelot 116 à Forest (Bruxelles). Animée par des membres
bénévoles, elle propose une sélection de livres neufs et d’occasion.
https://www.librairie-par-chemins.be/presentation/
Voici un aperçu des livres présentés ce dernier dimanche au CLUB de Lecture de novembre chez Tram(e),
C'est l'écrivain et poète Antoine Wauters qui remporte la 48e édition du prix du Livre Inter avec "Mahmoud ou la montée des eaux" (ed. Verdier). Le jury composé d'auditeurs et d'auditrices d'Inter a choisi cet ouvrage, écrit en vers libres, qui se déroule en Syrie.
La 48e édition du Livre Inter couronne le roman "Mahmoud ou la montée des eaux", publié aux éditions Verdier. Dans cet ouvrage, l'écrivain pose son récit au bord du lac El-Assad, un lac artificiel formé par la construction d'un barrage dans les années 60. De là, son héros, un vieux poète syrien, raconte l'histoire de son pays, et la dictature, les tortures du régimes de Bachar el-Assad, avec une plume empreinte de nostalgie.
C'est ce livre, qui a la particularité d'être entièrement écrit en vers libres, que le jury composé d'auditeurs et d'auditrices de France Inter a choisi cette année, parmi les dix romans en compétition. "Le texte a énormément touché les lecteurs, il y a beaucoup d'émotion, certains ont éprouvé le besoin de nous lire des passages à voix haute" pendant les 4h30 de délibérations, raconte la présidente du jury Delphine de Vigan. "C'est un livre qui a manifestement touché (...) A travers ces échanges, ce sont aussi des convictions différentes de la littérature qui s'opposent. Même si le texte d'Antoine Wauters a été très vite plébiscité, on s'est vraiment interrogés tous ensemble sur ce qu'on attendait des livres".
"Je me suis dit que le fait d'exposer une parole qui relate ce qu'il se passe en Syrie depuis un certain nombre d'années, mais avec les mêmes mots, avait tendance à m'éloigner terriblement du sujet et à faire reculer mon sentiment d'empathie" , d'où l'écriture de cet ouvrage. "Je me suis dit que j'allais écrire l'histoire de la Syrie à travers la voix de ce vieil homme, en le laissant plonger dans ses souvenirs et les eaux de ce lac, avec une parole extrêmement simple, poétique", raconte l'écrivain.
"J'avais envie d'essayer de montrer en quoi la guerre est un engloutissement, pour moi c'est une image très simple : un vieil homme sur une barque qui descend dans son passé", racontait il y a quelques jours l'écrivain belge, âgé de 41 ans, au micro d'Eva Bettan. "Mahmoud ou la montée des eaux" est son quatrième roman. Neuf autres romans étaient en lice pour ce prix, le livre d'Antoine Wauters était le plus court d'entre eux.
Et sur France inter à la LIBRAIRIE FRANCOPHONE :
Le nouveau livre du belge Antoine Wauters, Prix du livre Inter 2021 et Goncourt de la nouvelle en 2022, est un récit intime sur l’enfance. Qu’avons-nous gardé de notre enfance, c’est la question que nous poserons. « Le plus court chemin », publié aux Editions Verdier.
Mais on commence avec l’actualité francophone de la semaine avec Lisez-vous le belge ? Geoffroy Wolters, coordinateur du PILEn (Partenariat Interprofessionnel du Livre et de l’Édition numérique) nous en parle. A cette occasion, voici la sélection de la Librairie Francophone :
- Antoine Wauters : « Le plus court chemin », publié aux Editions Verdier
- Jérôme Colin – « Les dragons », publié chez Allary Editions
- Jean-Philippe Toussaint – « L’échiquier », publié aux Editions de Minuit
Un coup de gueule d’Audrey Martel, de la Librairie L'Exèdre, à Trois-Rivières, au Canada : Les maisons d’éditions qui créent leur collection poches… plus chères que des poches.
Un coup de cœur de Déborah Danblon, de la Librairie Le Public, à Bruxelles, en Belgique, pour la Collection Espace Nord
Un coup de gueule de Thomas Auxerre, de la Librairie L’Amandier, à Puteaux, en France, sur « La justice des hommes », un roman de Santiago Amigorena, publié aux Editions P.O.L
Un coup de cœur d’Alexandre Dimitrijevic, de la Librairie Delphica, à Genève, en Suisse, pour « Vie et œuvre de Marcel Parnaan », un roman de Joan Suris, publié aux Editions Presses Inverses
Rejoignez-nous!
Du 22/11 au 8/12/2023: Exposition, conférence-débat, soirée festive, émissions radio.
Toutes les infos sur www.scriptalinea.org
Isabelle De Vriendt
Coordinatrice, formatrice et animatrice
+32 (0)476 05 35 79
Travaille le mardi, le jeudi et le vendredi matin
AISBL ScriptaLinea - en français "Collectifs d'écrits"
Ecrire ensemble pour le bien commun!
Le Club c’est un moment de partage avec toutes et tous, à tout âge, de 16h30 -18H pour échanger, partager ou découvrir ses coups de cœur littéraires. Chacun.e. choisit de présenter un livre ou simplement d’écouter dans un lieu stimulant et accueillant : chez TRAM(e) Av. Van Volxem 71, 1190 Forest - tram 82- arrêt Chataigne
« Alors que les adultes sont plus enclins à utiliser la parole pour traiter leurs expériences - alors que les adultes parlent -, les enfants jouent pour assimiler les réalités qu'ils rencontrent. Leurs jeux imitent, se moquent ou défient les règles de la société adulte qui les entoure. L'acte de jouer peut également les aider à faire face à des expériences traumatisantes telles que celles de la guerre en créant un simulacre du réel et en transformant les circonstances dramatiques qui les entourent en un monde plus fictif et ludique. Mais ce qui est magique dans un jeu d'enfant, c'est qu'il n'a pas de secret, ‘c'est tout ce qu'il y a’. Adulte, nous devons rester fidèle à l’enfant que nous avons été ; nous souvenir et faire confiance à ce moment, le plus précieux de notre existence.’. »
Jouer est un besoin fondamental de l’être humain, comme manger et dormir. Pendant l’enfance, nous l’apprenons instinctivement ou en imitant les autres. Le jeu doit être considéré comme une relation créative des enfants avec leur univers, activité qui peut parfois dissimuler une dimension sociopolitique. Comme les interactions sociales se déroulent de plus en plus en ligne dans un monde virtuel, Alÿs capture ce moment de profonde transition que vit notre société et rassemble une mémoire des jeux d'enfant avant qu’ils ne disparaissent. Si certains d’entre eux se rattachent à la tradition d’une région spécifique, d’autres sont plus universels, et nombre de ces jeux se retrouvent d'ailleurs dans le tableau du 16e siècle Jeux d’enfants de Bruegel, une œuvre qui a fortement impressionné Alÿs quand, à un âge précoce, il l’a vue pour la première fois.
Dans l’œuvre d’Alÿs, observer et documenter le comportement humain dans l’environnement urbain est la constante principale. Ses films enregistrent tant les traditions culturelles que les actions spontanées et sans contrainte des enfants, dans la rue comme dans les zones de conflit et des turbulences de la vie moderne. Les jeux d’enfants ont acquis une place centrale dans la pratique d’Alÿs, lui permettant de capturer la culture et les modes de vie des gens, parfois même dans des endroits où ils semblent le moins susceptibles de se manifester.
Commissaires de l’exposition : Dirk Snauwaert & Hilde Teerlinck
À partir de 1999, Francis Alÿs a documenté des enfants jouant dans des lieux publics au cours de ses voyages. Pour la Biennale de Venise, il a présenté une grande série de jeux filmés pendant la pandémie, entre autres en République Démocratique du Congo, en Belgique, à Hong Kong, au Mexique, en Suisse, … en dialogue avec un groupe de ses peintures de petit format. Pour WIELS, il termine quelques nouveaux films, dont des jeux d'enfants qu'il a récemment vus en Ukraine, et les confronte avec l'installation cinématographique The Silence of Ani (2015), où des enfants jouent à cache-cache dans les ruines d'une antique cité Arménienne située aux confins de la Turquie actuelle. Avec des appeaux, les enfants appellent les oiseaux et pour un instant créent l'illusion que la ville revient à la vie.
Une émission consacrée à la sagesse des contes, à destination des enfants et des adultes…
Zoom ce matin sur quelques personnages souvent issu de ces contes. De Blanche-Neige à la Princesse aux petits pois de Boucle d’Or à la Reine des Neiges, que nous disent encore ces récites en 2023 ?
De quelle façon ces contes et légendes constituent-ils des boussoles pour naviguer par gros temps dans nos sociétés plus liquides et incertaines que jamais ?
Et vous quels sont les contes et légendes qui vous ont marqué et quels sont ceux que vous transmettez à vos enfants et petits-enfants ?
Nos invités Fabrice Midal et Bernadette Bricout attendent vos questions et vos témoignages au 01 45 24 7000 et sur l'application France Inter.
Avec :
Ali : Alors comme ça, Gwénaëlle, aujourd’hui, vous avez peur de nous décevoir…
Oh là là oui.. je la vois là, toute la jeune génération de parents féministes qui m’attend au tournant. Ah ah ! J’espère bien qu’elle va se les farcir un peu ces greluches de Blanche-Neige et de Cendrillon, toutes plus bêtes les unes que les autres à attendre leur blond et stupide Prince Charmant… Qu’elle va nous le démonter fissa ce roi pervers prêt à épouser sa fille (#Peau d’âne)… Alors, oui, ok, c’est bon, on sait tous aujourd’hui que les contes de fées, écrits pour certains à la toute fin du 17e siècle ne sont pas un modèle de modernité en ce qui concerne les rapports hommes-femmes, qu’ils contribuent à véhiculer un certain nombre de stéréotypes sur une certaine hétérosexualité en particulier. Mais je dois avouer que pour ma part, je n’ai pas attendu metoo pour comprendre, même enfant, que :
1 / nous, les femmes n’avions pas besoin d’hommes et encore moins de princes pour nous sauver
2 / Nous n’étions pas forcément prêtes à tout quitter (tel la petite sirène) par amour… ni ne souhaitions forcément être mariées et avoir beaucoup d’enfants
3 / N’étions pas forcément douces, passives et passionnées de ménage en sifflotant
4 / Ne détenions pas toutes le pouvoir de converser au petit matin avec les animaux de la forêt.
Ali : Passée cette petite mise au point, vous être donc plutôt une fan des contes de fée…
Mais oui ! Complètement ! Car pour moi, le fameux « Il était une fois… » restera toujours ce moment magique où, enfant, mon papa ou ma maman, ma sœur et moi quittions soudain la vraie vie pour nous laisser littéralement glisser dans un monde fantastique. Un monde fait de princes et de princesses, certes, mais un monde surtout rempli de loups, de méchantes marâtres, de rois possessifs, de terribles sorcières, de géants affamés… dont ensemble, soir après soir, bien au chaud sous notre couette, nous allions pouvoir triompher. Mourir de peur mais triompher 1 fois, 2 fois, 10 fois, 100 fois s’il le fallait ! Charles Perrault, en 1697, écrivait ceci en parlant des enfants à qui on lit des contes : « On les voit dans la tristesse et dans l’abattement, tant que le héros ou l’héroïne de conte sont dans le malheur, et s’écrier de joie quand le temps de leur bonheur arrive ; de même qu’après avoir souffert impatiemment la prospérité du méchant ou de la méchante, ils sont ravis de les voir enfin punis comme il le méritent » Le conte de fée, c’est avant tout cela : le fait de traverser des épreuves pour de faux et en toute sécurité, de vivre en empathie avec un héros des émotions fortes afin d’accéder au final à un monde plus juste. Le conte de fée, c’est la soif d’un monde où, après les épreuves, vient la justice et le droit au bonheur. Et cet espoir, il est universel. C’est ce qui fait que si, comme Hansel et Gretel (mon conte préféré) vous avez subi une enfance terrible, eh bien oui, vous pouvez toujours fonder votre espérance sur le fait que le choses rentreront un jour dans l’ordre.
Ali : Et puis, les contes, c’est aussi un langage savoureux, une entrée dans la littérature.
« Tire la chevillette, la bobinette cherra… » (Ali, vous me conjuguerez le verbe choir à tous les temps tous les modes !), « c’est pour mieux te manger mon enfant ! »… Si les contes traditionnels ne sont pas hyper metoo, ils font partis des trésors de littérature qui traversent les générations et tissent une culture commune. Le magique « Il était une fois… » nous fait entrer dans un autre monde, régi par d’autres lois. Alors, comme le conseillait la grande conteuse Miss Sara Cone Bryant dès 1905 à ses apprentis conteurs : prenez votre histoire au sérieux, traitez-la avec respect car si elle vaut la peine d’être dite, elle mérite d’être bien dite. Prenez votre temps pour la lire. Laissez derrière les soucis de la journée et du lendemain… Car ce que nos enfants désirent encore plus que l’histoire elle-même, c’est nous entendre la lui lire.
« En lui, la musique parlait français depuis qu’il l’avait vécue en France. En se livrant à la conversation avec Hortense, il avait la sensation d’interpréter un duo avec elle, sensation qu’il ne connaissait pas lorsqu’il s’exprimait dans sa langue maternelle, le japonais. »
Programmation musicale
Pierre Fournier (Violoncelle)
Mieczyslaw Horszowski (Piano)