Jeudi 13 juin 19h, la Librairie Par Chemins accueille l'association d'éducation permanente Action et Recherche Culturelles pour une présentation de Ecologie, alternatives et capitalisme : glissements de terrain, dixième numéro de Permanences Critiques. "La crise écologique sera sans doute le point de basculement du système-monde capitaliste. Mais, justement, vers quoi basculera-t-il ? Tout l’enjeu est là. S’il faut encore espérer autre chose qu’une catastrophe majeure, il est crucial d’œuvrer à construire des alternatives à cette économie fondamentalement écocide. Mais l’ébauche d’un monde post-capitaliste n’est pas chose aisée à tracer – d’autant que les logiques de récupération, de captation ou de neutralisation que l’ordre dominant déploie pour assurer sa perpétuation sont complexes, intriquées, et redoutablement efficaces. Entre désirs consuméristes, glorification de la résilience, apories des luttes de petite échelle et effets pervers de sous-systèmes palliatifs, Permanences Critiques tente de fournir des éléments de réflexion critique pour tous·tes celleux – citoyen·nes, militant·es, associations, collectifs, etc. – qui œuvrent, à toutes échelles, à bâtir d’autres modèles que celui du capitalisme." Sommaire Réalisme capitaliste et alternatives – Benoît Halet Contre la résilience et son monde – Thierry Ribault Au nom de quoi la lutte se forme ? – Igor Dejaiffe ZAD partout, une stratégie révolutionnaire – Juliette Léonard et Miguel Schelck Déchets textiles et économie circulaire : comment fermer la boucle ? – Mona Malak Construire la « classe qui souffre le plus ». Réflexions sur le problème de l’altérité dans les luttes – Nicolas Marion Avec les présences de : Mona Malak, sociologue et chargée de recherches à l’ARC asbl. Elle s’intéresse notamment aux questions liées au travail, au militantisme et aux rapports de domination. Nicolas Marion, philosophe, éditeur responsable de Permanences Critiques et coordinateur à l’ARC. Ses travaux portent principalement sur l’exercice des dominations capitalistes, y compris dans et par les structures et les individus qui entendent s’y opposer. Benoît Halet, philosophe, enseignant et chargé de recherches à l’ARC. Il travaille notamment autour des questions liées à l’imaginaire et aux structures narratives en philosophie politique. Juliette Léonard, sociologue et chargée de recherche dans le milieu associatif. Elle est militante féministe et antifasciste à la FGTB Bruxelles. Miguel Schelck, animateur aux Jeunes FGTB Bruxelles et militant au groupe syndical antifasciste de la FGTB Bruxelles et dans la plateforme 21/03 « Lève-toi contre le racisme ». Igor Dejaiffe, sociologue. Ses recherches portent sur l’analyse des mouvements sociaux et la sociologie du conflit. L’ARC (Action et Recherche Culturelles) est une association qui oeuvre pour une société plus juste par le biais de la promotion et de la protection des droits culturels. La revue de l'association, Permanences critiques, se propose de produire des savoirs critiques qui abordent les phénomènes sociaux dans leur complexité pour en cerner les structures profondes, assument leur ancrage dans les mouvements de transformation sociale pour y déployer des perspectives stratégiques et, surtout, explicitent les arguments qui les soutiennent pour permettre aux lecteur·rice·s de se positionner de manière autonome.
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