Mardi 31 octobre 19h
A l’ Espace Art Gallery
35 rue Lesbroussart
1050 Bruxelles
RENCONTRE avec 3 auteurs dont Francoise THIRY
« Sous le rideau, la petite valise brune »,
premier roman (autofiction) de Françoise
Thiry,
dans la rentrée littéraire des éditions
M.E.O. (livre
imprimé et livre numérique sous formats PFD
et
ePub).
204 pages – Prix TTC : 17,00 €
ISBN : 978-2-8070-0131-2
L'ouvrage est disponible en librairie dès
le 1er
septembre.
Il peut aussi être commandé chez
l’éditeur
(paiement par virement ou PayPal). M.E.
Françoise Thiry revient sur un des
scandales liés à la colonisation.
Que sont devenus les enfants métis nés en
Afrique ?
Plusieurs d’entre eux ont atterri en Europe
pour être éduqués à la
manière des blancs. Un peu partout, ils ont
été arrachés à leur
mère et placés par l’Eglise au sein de
familles aimantes, sans se
soucier des troubles psychologiques qui
risquent de les marquer
à jamais. En 1966, une fillette débarque à
l’aéroport de Bruxelles
par un vol Sabena en provenance de
Bujumbura, sans savoir que
son existence ne sera plus la même. Tout au
long de ce roman, la
narratrice évoque ses parents adoptifs, ses
errances dans une ville
qu’elle ne connaît pas et qui ressemble à
une jungle peuplée de
gratte-ciels. Peu à peu, elle soulève le
rideau et est amenée à se
positionner dans un monde qui n’est a
priori pas le sien. Après le
temps de la crainte se dresse celui des
interrogations. Que
fait-elle ici ? Reverra-t-elle sa vraie
famille ? Ne risque-t-elle pas
d’oublier d’où elle vient ?
Progressivement, elle se rend à l’évidence
que ses souvenirs s’estompent et que sa
mémoire est
amputée d’une grosse part de son contenu.
Contre toutes et tous,
elle décide de se battre contre l’oubli de
ses racines, des siens, de
sa vie d’autrefois pour, qui sait et plus
tard, retourner sur la terre
qui l’a vue naître et recoller les morceaux
brisés de son passé.
Ecrit tantôt à la première et à la deuxième
personne du singulier,
ce récit (autobiographique ou tamisé par le
filtre de la fiction ?)
ne peut laisser indifférent. L’occasion de
s’interroger sur des
pratiques ayant cours chez nous il n’y a
pas si longtemps et qui,
sous le couvert d’actions charitables, ont
encouragé la société à
commettre l’inacceptable.
Daniel Bastié, Bruxelles Culture
Réservation souhaitée
Tel : 0497 577 120
Eag.gallery@gmail.com
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